vendredi 29 avril 2016

3) ÎLE MAURICE JARDIN DES PAMPLEMOUSSES

Jardin des Pamplemousses à Maurice (2/3) -

Gif animé Bonjour gratuit
Bonsoir à toutes et tous et voici le 3° message sur l'Île Maurice où je suis allée en vacances début d'année 2014 pour aller ensuite à Rodrigues, de merveilleuses vacances et ce soir je vous emmène au JARDIN DES PAMPLEMOUSSES, en continuant toujours le transfert d'Eklablog à ici.

Voici un diapo ci-dessous avec mes photos de ce beau jardin des Pamplemousses où vous pourrez écouter une musique si vous le désirez en ouvrant le son du diapo.



Je pensais pouvoir finir mon transfert d'Eklablog à ici mais je n'ai pas encore fini, çà prend beaucoup de temps étant donné que je trie et ne prends pas toutes les photos et ensuite je fais sous forme de diapo pour alléger, donc je continuerai la semaine prochaine encore le transfert et j'espère avoir fini fin de semaine prochaine ?
Gif Animé Amitié Gratuit

Merci pour vos visites et commentaires.

Jardin des Pamplemousses à Maurice (2/3) -

Le jardin botanique de Pamplemousses est un jardin botanique de trente-sept hectares situé dans le district de Pamplemousses à Maurice. Créé par Pierre Poivre, il porte maintenant le nom de Sir Seewoosagur Ramgoolam, ancien premier ministre de Maurice et père de son indépendance. C'est le premier jardin botanique tropical créé au monde, puisqu'il succède au jardin du gouverneur de La Bourdonnais fondé en 1735 pour le ravitaillement des bateaux en route vers les Indes.
Le jardin botanique est créé à quelques kilomètres au nord de la capitale Port-Louis à l'initiative de Pierre Poivre, ancien séminariste, intendant de l'Isle de France (aujourd'hui Île Maurice), en 1770, succédant au jardin des agrumes et de potager fondé en 1735.
C'est en effet à cette date que Pierre Poivre acquiert le domaine de Mon Plaisir, ancienne propriété du gouverneur de La Bourdonnais. Cette propriété deviendra le jardin de Pamplemousses, jardin d'essai et d'acclimatation sans précédent, d'où le botaniste diffuse vers Madagascar et les Antilles les végétaux tant convoités, enrichissant ainsi les planteurs et les négociants français. Pierre Poivre y rassemble des arbres et des épices du monde entier : laurier des Antilles, camphrier de Chine, arbre à pain des Philippines ou litchi de Cochinchine. C'est là qu'il accueille Philibert Commerson, le botaniste de l'expédition de Bougainville qui, fatigué de son tour du monde, débarque à l'Île-de-France. Pendant deux ans, les botanistes herborisent, classent, inventorient, dessinent et plantent de concert le jardin. La tâche est immense, les collections ne cessent de s'agrandir arrivant d'Afrique, d'Inde, de Malaisie et de Polynésie.
Le roi achète Monplaisir le 12 octobre 1772 de Poivre pour 38.400 livres. Le terrain garde son nom, mais sera également appelé Jardin du Roi. Le botaniste Jean-Nicolas Céré, s’efforce de poursuivre l’œuvre de Pierre Poivre. Il consacre sa vie et sa fortune à l’enrichir de fleurs et d’arbres. Le jardin force l'admiration des plus grands naturalistes et acquiert bientôt le renom qu’il a gardé aujourd’hui. Il reçoit en 1787-1788 le botaniste Franz Boos envoyé de la Cour impériale d'Autriche et ensuite Joseph Martin, du jardin du Roy à Paris qui sont à l'origine de grandes collections européennes.
Si, à partir de 1810, les Britanniques délaissent quelque peu le jardin, en 1849 James Duncan reprend le flambeau et lui redonne son charme d’antan. Il y fait croître de nouvelles espèces, telles que des fougères, des araucarias, des orchidées ou des bougainvilliers. C’est à lui que revient le mérite d’avoir planté de nombreuses espèces de palmiers.
Après l'épidémie de malaria qui frappe l'île en 1866-1867, le jardin sert de pépinière d'eucalyptus introduits pour assécher les marais dont les moustiques sont vecteurs de la maladie. Le directeur du jardin botanique devient également conservateur des forêts, avant que le département d'agriculture ne soit fondé en 1913 et n'en assume la responsabilité.
D'une étendue actuelle de 25 ha, le jardin botanique a souffert des cyclones de 1861, 1892, 1945, 1960, 1975 et 1979 et a dû entreprendre à chaque fois des travaux de restauration.
Le jardin s'ouvre par une grille de fer forgé peinte en blanc, don de François Liénard de la Mivoye et placée ici en 1868.
Le jardin est sillonnés d'avenues et d'allées qui portent les noms des grands naturalistes qui ont étudié ou contribué à former la flore des Mascareignes. La porte principale s'ouvre sur l'avenue de La Bourdonnais qui mène au bassin des nénuphars et intersecte les avenues Poivre, Céré, Commerson et Cossigny. Le jardin possède également une allée Paul et Virginie et une allée Bernardin de Saint-Pierre en hommage à l'auteur de Voyage à l'Île de France, dont une citation orne l'obélisque de Liénard dans l'avenue La Bourdonnais :
Le don d'une plante utile me paraît plus précieux que la découverte d'une mine d'or et un monument plus durable qu'une pyramide.
On remarque à l'angle de l'avenue Cossigny et de l'avenue Telfair (dédiée à Charles Telfair) une rangée du fameux Corypha umbraculifera - dit palmier talipot - qui fleurit après quarante à soixante ans et meurt ensuite, et à gauche des sujets de palmiers Arecastrum romanzoffianum originaires du Brésil et ressemblant à des cocotiers. Au-delà, deux Araucaria excelsa (pins de Norfolk) ont été plantés par la duchesse d'York en 1901 et deux Araucaria cunninghamii par la future reine-mère d'Angleterre en 1927. Plus loin se trouvent des Borassus flabellifer6. Un Deckenia nobilis est agrémenté d'une liane à fleurs rouges Combretum microphyllum.
Le naturaliste anglais Charles Darwin et son ami Thomas Henry Huxley ont également donné leur nom à une avenue, ainsi que les botanistes français Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars et Louis Bouton. Des groupes d'Areca triandra et d'acajous se trouvent à côté de l'avenue Louis Bouton.
Près de l'avenue Octave Wiehe, bordée de Syagrus coronata, se trouve le pont des Soupirs qui traverse la rivière Citron. Des goyaviers royaux sont plantés au bord de l'eau avec un bois de teck aux larges feuilles duveteuses d'un vert jaunâtre. Des fougères poussent près de la culée du pont, comme la fougère fine (ou cheveux-de-Vénus), des individus Phymatosorus scolopendria, Nephrolepis tuberosa ou Pteris. Au-delà du pont des Soupirs vers l'avenue Colville, une rangée de gros tecomas donne des fleurs mauves.
De l'autre côté du pont, l'avenue Adrien d'Épinay est ombragée de lataniers bleus (Latania loddigesii) et d'un immense Cycas circinalis. L'avenue Commerson est quant à elle bordée de palmistes blancs résistants aux cyclones.
Dans un bosquet de vieux manguiers et de Ficus elastica à côté du château de Mon Plaisir se trouve un parc avec un enclos de tortues géantes des Seychelles et non loin de cerfs de Java.
Le président François Mitterrand a planté au jardin un muscadier à sa venue en 1990 (plaque visible). À l'arrière de la maison du gardien près de l'entrée on remarque un baobab Adansonia digitata…

Jardin des Pamplemousses à Maurice (1/3) -

Je vous souhaite une douce soirée et un excellent week-end et un joyeux 1er mai.

Prenez bien soin de vous surtout.

Je vous fais de gros bisous d'amitié de mon ti rocher à vous partager.
Bois Madame (fin) - 1 Histoire - 1 Recette