mardi 4 octobre 2016

LE PORT : Bord de mer et parc boisé (parcours botanique) à la Réunion (FIN)




Bonjour à toutes et tous et bienvenue sur mon blog et la suite et FIN de ma balade au bord de mer et parc boisé et là nous terminerons cette balade par le bord de mer quand la nuit commence à tomber au PORT.
Voici en diapo les photos avec une jolie chanson et j'espère que je vous ferai danser lol !




LA VILLE DU PORT EST SITUÉE VERS LE HAUT A GAUCHE DE LA CARTE


Il y a quelques mois, nous avions pique-niquer en famille et manger sur la plage le midi, ensuite sommes allés nous balader au parc boisé pour revenir ensuite sur la plage et y rester jusqu'à la nuit tombée


Couleur d'Ocre
Le ciel qui enfile sa robe de soleil avant la tombée de la nuit, qui pleut sur le monde des larmes de soleil, des petites gouttes d’or qui glissent sur les feuilles des arbres aux coiffures automnales et tombent sur ma chevelure, repeignant le paysage et mes cheveux, les rayons éclatants qui percent le ciel d’hiver couvert d’un manteau blanc et viennent déteindre sur ma robe aux parfums de cannelle et de curcuma.



Oxymores
Soleil noir, lumière sombre, douceur amère, chaleur glacée.
Tu es un oxymore,
Tu réchauffes puis reprend ta chaleur,
Tu brilles, puis te caches pour te faire oublier
Tu caresses puis repousses de peur d'avoir trop osé.

Ciel prisonnier, horizon trop loin, espoir improbable,
Ton monde est oxymores.
Tu espères mais fuis devant tes rêves,
Tu essayes, mais tu t'arrêtes avant le but,
Tu t'envoles, mais tu ne sais où tu dois aller.

Le temps passe si lent, si rapide,
L'attente indéfinie se terminera un jour,
Ce monde absurde retrouvera sa logique,
Mais toi, où donc seras-tu ?


FIN DE LA BALADE AU PORT (bord de mer et parc boisé)



Je vous remercie beaucoup pour vos visites et commentaires, c'est un plaisir de vous lire.

Je vous souhaite une exquise semaine gorgée de bonheur et de soleil.

Nous voici au mois d'octobre, incroyable mais vrai mais mine de rien Noël approche à grand pas !!!!!


Les Soleils d’Octobre

Auguste Lacaussade

Aux jours où les feuilles jaunissent,
Aux jours où les soleils finissent,
Hélas ! nous voici revenus ;
Le temps n’est plus, ma-bien-aimée,
Où sur la pelouse embaumée
Tu posais tes pieds blancs et nus.

L’herbe que la pluie a mouillée
Se traîne frileuse et souillée ;
On n’entend plus de joyeux bruits
Sortir des gazons et des mousses ;
Les châtaigniers aux branches rousses
Laissent au vent tomber leurs fruits.

Sur les coteaux aux pentes chauves,
De longs groupes d’arbustes fauves
Dressent leurs rameaux amaigris ;
Dans la forêt qui se dépouille,
Les bois ont des teintes de rouille ;
L’astre est voilé, le ciel est gris.

Cependant, sous les vitres closes,
Triste de la chute des roses,
Il n’est pas temps de s’enfermer ;
Toute fleur n’est pas morte encore ;
Un beau jour, une belle aurore
Au ciel, demain, peut s’allumer.

La terre, ô ma frileuse amie !
Ne s’est point encore endormie
Du morne sommeil de l’hiver…
Vois ! la lumière est revenue :
Le soleil, entr’ouvrant la nue,
Attiédit les moiteurs de l’air.

Sous la lumière molle et sobre
De ces soleils calmes d’octobre,
Par les bois je voudrais errer !
L’automne a de tièdes délices :
Allons sur les derniers calices,
Ensemble, allons les respirer !

Je sais dans la forêt prochaine,
Je sais un site au pied du chêne
Où le vent est plus doux qu’ailleurs ;
Où l’eau, qui fuit sous les ramures,
Échange de charmants murmures
Avec l’abeille, avec les fleurs.

Dans ce lieu plein d’un charme agreste,
Où pour rêver souvent je reste,
Veux-tu t’asseoir, veux-tu venir ?
Veux-tu, sur les mousses jaunies,
Goûter les pâles harmonies
De la saison qui va finir ?

Partons ! et, ma main dans la tienne,
Qu’à mon bras ton bras se soutienne !
Des bois si l’humide vapeur
Te fait frissonner sous ta mante,
Pour réchauffer ta main charmante
Je la poserai sur mon cœur.

Et devant l’astre qui décline,
Debout sur la froide colline,
Et ton beau front penché sur moi,
Tu sentiras mille pensées,
Des herbes, des feuilles froissées
Et des bois morts, monter vers toi.

Et devant la terne verdure,
Songeant qu’ici-bas rien ne dure,
Que tout passe, fleurs et beaux jours,
A cette nature sans flamme
Tu pourras comparer, jeune âme,
Mon cœur, pour toi brûlant toujours !

Mon cœur, foyer toujours le même,
Foyer vivant, foyer qui t’aime,
Que ton regard fait resplendir !
Que les saisons, que les années,
Que l’âpre vent des destinées
Ne pourront jamais refroidir !

Et quand, noyés de brume et d’ombre,
Nous descendrons le coteau sombre,
Rayon d’amour, rayon d’espoir,
Un sourire, ô ma bien-aimée !
Jouera sur ta lèvre embaumée
Avec les derniers feux du soir.


Prenez bien soin de vous.

Gros bisous d'amitié à vous partager de mon ti rocher.